Voici les meilleurs plans pour joindre les deux bouts, d’après les étudiants

En 2024, chacun tente de limiter ses dépenses au maximum. Mais quand il s'agit de tenir le coup avec un tout petit budget, les étudiants en connaissent un rayon…

Montrer les titres Cacher les titres

On le sait : opter pour des études supérieures peut coûter cher. En France, ce ne sont pas forcément les frais de scolarité qui pèsent sur le budget (à moins de choisir une école privée). Mais bien les dépenses courantes, comme le loyer, l’énergie, la nourriture… Comme tout le monde, les étudiants doivent composer avec un faible pouvoir d’achat. Or, à part les bourses (sur critères sociaux) et les jobs à temps partiel, ils ont très peu de revenus.

Un constat confirmé par l’étude OpinionWay,  » Étudier en 2024 : comment les étudiants s’en sortent financièrement ? », commandée par Sofinco. Révélé il y a quelques jours, ce rapport estime les dépenses de ces jeunes à 700 euros par mois. Alors même qu’ils ne disposent, en moyenne, que de  657 euros pour vivre.

« Le plus frappant est de constater qu’ils déclarent qu’ils auraient besoin de 590 euros en plus chaque mois pour vivre correctement. Soit presque un smic. », commente Eléonore Quarré, en poste au pôle opinion chez OpinionWay.

Dans ce contexte, pour s’en sortir, il faut maîtriser l’art délicat du système D.

Comment les étudiants limitent leurs dépenses ?

Pour suivre un cursus universitaire pendant plusieurs années, l’excellence académique ne suffit pas. Il faut également avoir du souffle pour assurer lors des examens tout en gagnant sa vie. Forcément, les étudiants appliquent les astuces que tout le monde connaît. Comme réduire le chauffage, en enfilant un pull. Ou encore faire la cuisine en une fois, pour toute la semaine, afin d’éviter de gaspiller de l’énergie.

 » Plutôt que d’allumer le four pour un plat unique, j’en profite pour faire cuire des légumes et des plats préparés en grosse quantité. Les jours suivants, je n’ai plus qu’à les réchauffer rapidement. », témoigne Apolline dans Le Parisien.

Mais alors, comment remplir le frigo quand chaque centime compte ? Les étudiants ont leurs solutions. Certains se présentent au marché à la dernière minute. De manière à récupérer des cagettes de fruits et légumes. D’autres, ont recours à des applis comme Phenix ou Too Good to go. Le principe ? On achète un lot d’invendus à un commerçant (supérette, boulangerie, traiteur, restaurant). Idéal pour se régaler à prix cassés. Cela dit, à ce prix-là, il faut aimer les dates courtes et les surprises. Car on ne choisit pas forcément ce qu’on récupère.

À explorer Nouveau système heures creuses / heures pleines : ce que cela va vraiment changer pour vos factures

La débrouillardise pour gagner plus

Même avec un budget serré, certains étudiants parviennent à économiser. D’après l’étude menée par OpinionWay, ils mettent même 94 euros de côté chaque mois (en moyenne). Mais alors comment font-ils ? Beaucoup ont adopté le système D. Cela inclut le covoiturage, qui permet de faire baisser le coup des gros trajets. Mais aussi la location de courte durée, qui peut s’avérer rentable lorsqu’on habite une grande ville.

 » Quand je m’absente le week-end, je loue mon studio sur Airbnb. Je récupère ainsi 150 euros pour deux nuits. Si les hôtes souhaitent rester un ou deux jours de plus, je vais squatter chez des copains. », raconte Chloé, qui étudie à Aix-en-Provence.

Autre manne pour les étudiants ? Le business de la seconde main. Avec des applis comme Vinted, revendre ses vêtements est devenu courant. Mais en ligne, il est aussi possible de se débarrasser de ses livres en gagnant de l’argent.

« Avec une appli comme Momox, c’est simple. Je scanne le code-barre du livre, un prix de rachat apparaît, je valide ou pas et j’expédie le tout dans un carton. Toujours plus rapide et rentable que de revendre les livres à 50 centimes sur des brocantes de village. », explique Apolline.

Sources : leparisien.fr



Net-Actuality est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :