La viande représente encore aujourd’hui une grande source d’inquiétude pour le consommateur. En effet, son coût en ressources a explosé au même titre que son prix. Par ailleurs, ces deux données ont une relation de cause à effet. L’inflation de l’une impact automatiquement le second. En outre, les différents scandales sanitaires n’ont fait que renforcer les défiances de la clientèle. À l’instar de la vache folle au début des années 2000. Pour limiter cet impact, le gouvernement a mis en place un certain nombre de règles pour retracer. Et surtout, attester de la qualité de la viande. Parmi elles, on retrouve le label « Viande bovine française ». À ce propos, l’association 60 millions de consommateurs s’est penché sur ses conditions d’estampillage. Et dans le même temps, qu’elles en étaient ses limites.
La viande bovine, surveillée, mais pas trop
Dans un premier temps, l’appellation « Viande bovine française » possède ses limites. Ainsi, comme son nom l’indique, elle ne s’applique que pour les viandes d’origine bovine. De ce fait, les volailles se trouvent exclues de ce système de traçabilité. De surcroît, cela atteste uniquement de son abattage et de son lieu d’élevage en France. Cependant, rien n’indique son lieu de naissance.
De facto, en ce qui concerne les conserves, aucune prérogative n’est en place pour forcer les fabricants à indiquer l’origine de la viande. Ceci dit, l’estampille sanitaire informe le consommateur du lieu de transformation. En conséquence, ce dernier pourra faire les recherches nécessaires pour tout connaître sur son produit. De son côté, le Label Rouge est un indicateur de qualité. L’appellation IGP, quant à elle, souligne le respect du savoir-faire du lieu de production de la viande.