Aujourd’hui, les titres-restaurant permettent de régler jusqu’à 25€ lors d’achats au supermarché. Le salarié a droit à un titre-restaurant par repas compris dans son horaire de travail journalier. Toutefois, ils ne sont pas obligatoires. Les titres-restaurant peuvent être utilisés dans les restaurants, chez les traiteurs, les boulangeries. Pour payer tout ou une partie d’un repas. C’est l’employeur qui détermine leurs montants. En revanche, il existe une condition pour bénéficier de l’exonération de charges sociales. Ainsi, la part patronale doit se trouver entre 50 et 60% de la valeur du titre. Le tout dans la limite de 7,18€ en 2024. Les titres-restaurant restent valables pendant l’année de leur émission et les deux mois suivants. En outre, l’accès aux produits alimentaires en supermarché arrivera à son terme à la fin de 2024. De ce fait, une solution doit être trouvée d’ici là. On vous donne les pistes du gouvernement.
Titres-restaurants : Vers une division des plafonds ?
Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des entreprises, doit présenter son projet pour la fin avril. De son côté, la commission nationale des titres-restaurant (CNTR) affirme :
« Nous nous sommes toujours opposés, à l’unanimité, à l’élargissement des produits éligibles au titre-restaurant dans les rayons, car les consommateurs avaient déjà un vaste choix. Aujourd’hui, nous ne croyons pas à un retour en arrière du gouvernement. Pourtant, le risque est de dévoyer le titre-restaurant en chèque caddy. »
La CNTR a réalisé une étude relayée par Le Parisien. Elle indique que 96% des employés ne veulent pas de rétropédalage sur les possibilités d’achats. Dans cette veine, Patrick BOUDERBALA président de la CNTR estime :
« Puisqu’on ne pourra pas revenir sur cet élargissement, il faut le contenir. Il faut un double plafond d’utilisation des titres restaurant. »
Selon Le Parisien, l’hypothèse d’un double plafond semble plus que crédible. À mentionner que celui valable pour les supermarchés serait moins important. Même si l’utilisation des titres-restaurant se trouve en hausse depuis 2022 :
« + 7 %. Aujourd’hui, sa part de marché dépasse les 30 %. »
Pour l’instant, la réponse reste en suspens. Rendez-vous en cette fin avril pour un début de solution. En espérant que le gouvernement suive l’avis des principaux intéressés.