Il est vrai que les tickets restaurants font partie des avantages les plus prisés des salariés. À l’image des chèques vacances, ils permettent moyennant une certaine somme de doubler sa mise. Autrement dit, pour une somme de 8 euros journalière, vous n’en paierez que 4. Tandis que l’employeur complétera les 4 euros restants. Une situation plus gagnante pour le salarié, qui peut envisager ses pauses déjeuners le cœur léger et le portefeuille plus lourd ! D’autant plus que les tickets restaurants sont désormais utilisables dans les supermarchés, à l’instar de Lidl. En effet, ce changement de réglementation en 2023 a autorisé le paiement d’une partie de ses courses par ce biais. Dans la foulée, la liste des produits payables de cette manière avait été élargie. En revanche, il y en a qui se trouvent lésés dans cette affaire. Il s’agit des restaurateurs. On vous explique.
Les restaurateurs face à un manque à gagner vis-à-vis des tickets restaurant
Avec l’ouverture de la liste à plus de produits achetables via tickets restaurants, les restaurateurs et autres petits commerces ont fait face à une certaine déconvenue. Selon les informations du site Capital, le Syndicat National de l’Alimentation et de la Restauration Rapide (SNARR) souligne qu’ils auraient perdu près de 576 millions d’euros. Les personnes préférant faire leurs courses en supermarché. Dans cette veine, la Commission Nationale des Titres Restaurants (CNTR) ,lui, se montre encore plus alarmant. Ainsi, il conclut que les GMS auraient pris 30,8 % des parts de marché des règlements en tickets restaurants. Face à cette situation, restaurateurs et autres petits commerces se mobiliseraient pour un retour en arrière de la législation au vu de leur manque à gagner.