Sur la 6ᵉ chaîne, Stéphane Plaza accompagne les vendeurs, les acheteurs et même les locataires. Ce dernier a fait carrière comme agent immobilier durant de longues années. D’abord dans l’anonymat. Puis, dès 2006, sur le petit écran. Pour lui, tout a commencé avec Recherche appartement ou maison.
Par la suite, il a embrayé avec d’autres programmes comme Maison à vendre ou Chasseurs d’appart. En apparence, Stéphane Plaza a tout du gendre idéal. Un brin maladroit, il trouve toujours le moyen de faire rire pendant les tournages. Or, depuis quelques mois, le présentateur est dans la tourmente. En cause ? Des violences, dénoncées par deux femmes avec qui il a eu des relations par le passé. Devant le scandale, M6 a dû positionner…
La chaîne accorde le bénéfice du doute à Stéphane Plaza
À l’ère MeToo, on répète volontiers que les hommes ont peur. Que les accusatrices ont la possibilité de détruire des carrières et même des vies. Dans le monde réel, il faut souvent attendre une condamnation pour que les affaires aient un réel impact. Ainsi, M6 n’entend pas se séparer de Stéphane Plaza avant le verdict. C’est en tout cas ce que Guillaume Charles, le directeur des programmes, a déclaré le 26 juin dernier lors d’une conférence de presse.
« On continue(…). Il est important qu’il y ait une libération de la parole, mais c’est important qu’il y ait une présomption d’innocence. Il y a une procédure judiciaire en cours, on attend de savoir ce qui se passera. (…) On s’adaptera s’il y a quoi que ce soit, mais, aujourd’hui, on collabore avec lui «
Placé sous contrôle judiciaire depuis plus de 3 mois, le célèbre agent immobilier poursuivra ses tournages à la rentrée 2024. Pour avancer de tels arguments, M6 s’appuie aussi sur une enquête, menée en interne. Afin d’analyser l’attitude de Stéphane Plaza dans le cadre de ses activités professionnelles.
« Nous avons commandité une enquête interne à l’intérieur de M6 avec tous les gens qui travaillent avec Stéphane Plaza. La même chose a été faite chez Médiawan. Ces deux enquêtes n’ont donné aucun élément qui justifierait une sanction contre Stéphane Plaza. », a expliqué Nicolas de Tavernost, ex-directeur général de la chaîne, sur le plateau de BFM Business.