La rumeur affirme qu’on pourrait vivre du RSA et des aides sociales en tous genres… Or, il se trouve qu’au vu des montants, c’est impossible. Bien qu’il ait fait l’objet d’une revalorisation de 4,6% à cause de l’inflation, toucher le RSA reste le signe d’une situation de précarité. En effet, avec ce dernier, pas de primes ou autres avantages sociaux liés au monde de l’entreprise. À l’instar de la mutuelle. Pour rappel, le revenu de solidarité active permet d’assurer un minimum de salaire moyennant quelques critères à respecter. Ainsi, on compte avoir au minimum 25 ans, être parent isolé. Ou à partir de 18 ans. Mais uniquement dans le cas, vous auriez déjà travaillé auparavant. Mais rentrons dans le vif du sujet, afin d’avoir une idée de ce que cela représente.
RSA : Le début de la fortune ?
Au risque de vous décevoir, vous ne ferez pas fortune avec le RSA. Effectivement, son montant se chiffre à 635,71 euros pour une personne seule. Dans le cadre d’un couple, cela grimpe à 953,57 euros. Ces différents montants s’appliquent si vous n’avez pas d’enfants. Ainsi, par enfant supplémentaire, vous pouvez compter 254,18 euros. De ce fait, pour une personne seule avec un enfant à charge, vous obtenez la somme mirobolante de 1 144,27 euros. En outre, ce chiffre reste vrai seulement si vous n’avez aucune activité et aucune autre aide. Effectivement, du RSA, vous devez soustraire les autres revenus du foyer et le forfait logement. Dans cette mesure, toutes autres aides se déduisent du montant que vous pourriez toucher. À la fin de l’année 2022, on aurait dénombré plus de 2 millions de Français dépendant de cette aide de la Caf.