Retraite : vers un gel des pensions de retraite de base ?

Dans le but d'éponger la dette publique, le nouveau gouvernement pourrait bien décider d'agir sur les revalorisations des retraites.

Emmanuel Macron a décidé de désavouer le vote des Français. En effet, le chef d’État a donné Michel Barnier en tant que Premier ministre. Une situation plutôt cocasse étant donné le score de son parti lors des élections. Quoi qu’il en soit, en le choisissant parmi la droite, cela s’annonce de mauvais augures pour les aides sociales ou autres revalorisations… Retraites comprises. En effet, ce déficit s’élève à 5,6% du PIB à l’heure actuelle. Soit bien au-dessus des prévisions du gouvernement. De manière simplifiée, il faut trouver 15 milliards d’euros pour combler ce trou. De son côté, la pension de retraite de base voit un changement tous les 1er janvier sur ce postulat :

« la base d’un coefficient égal à l’évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels de ces prix publiés par l’Institut national de la statistique et des études économiques [Insee] l’avant-dernier mois qui précède la date de revalorisation »

La pension de base de la retraite est versée par la Sécurité sociale. Au vu de son déficit depuis de nombreuses années, il se pourrait qu’une mesure drastique face son apparition. Au détriment de ses pensionnaires.

Une pension de retraite amputée ?

À l’heure où j’écris ces lignes, les différents budgets n’ont pas été votés. De plus, les pensions complémentaires de Agirc-Arrco connaitront bien leurs hausses habituelles au 1ᵉʳ novembre. Même pour certains cela compensera juste la baisse connue en cette rentrée. Fort heureusement, elle possède un avantage grâce à certains services totalement gratuits. Mais avec conditions bien évidemment. Dans le même temps, l’un des avantages de la réforme des retraites reste la hausse des plus petites retraites. Pour une sorte de lissage. Mais la dissolution de l’Assemblée Nationale a retardé ces pourparlers. Ainsi, Pascal Coton a déclaré :

« Nous avons interrompu la concertation sur la revalorisation des petites pensions. Une réunion était prévue le 17 juillet, nous l’avons annulée »

Avec l’arrivée de Michel Barnier, nous devrions avoir dorénavant des réponses rapidement.



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