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Le marché des médicaments est un secteur lucratif où les géants de la pharmaceutique réalisent d’importants profits. En raison de leur caractère essentiel, les autorités françaises ont largement légiféré sur ce domaine. Certaines catégories de médicaments doivent être stockées en prévision de pénuries. En cas de non-respect, les industriels risquent des amendes pouvant atteindre plusieurs millions d’euros.
Dans le même temps, la Sécurité sociale fait face à un déficit préoccupant, aggravé par les nombreuses difficultés économiques du pays. Pour réduire ce déficit, elle a décidé d’intensifier les contrôles sur les arrêts de travail et de réduire les remboursements sur les médicaments. Que signifie cette mesure ? Voici les détails.
Baisse des remboursements des médicaments
Le gouvernement prévoit de réduire de 5% les remboursements de la Sécurité sociale sur les médicaments. En conséquence, ce seront les mutuelles qui devront compenser cette mesure. Cependant, pour les personnes sans mutuelle :
« Les personnes vont faire des refus de soins, ne vont plus se soigner, et on les retrouvera à l’hôpital et aux urgences, ce que nos dirigeants nous disent ne pas vouloir », explique Gérard Raymond, président de France Assos Santé.
Cette situation risque de rendre les plus précaires encore plus vulnérables sur le plan de la santé. Bien que la CSS (Complémentaire santé solidaire) existe pour soutenir les plus démunis, notamment pour les médicaments, elle nécessite des démarches administratives que certains évitent par manque d’information ou à cause de la phobie administrative.
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Consultations chez le médecin
Les consultations médicales sont concernées au même titre que les médicaments par une réduction des remboursements. Selon TF1, le remboursement de la Sécurité sociale baissera également de 5%. Par exemple, pour une consultation à 30 euros, le remboursement s’élèvera à :
- 17,50 euros par la Sécurité sociale.
- 10,50 euros à la charge de la mutuelle.
Ces mesures, visant à économiser 5 milliards d’euros, obligeront les mutuelles à répercuter ces hausses sur leurs mensualités, augmentant encore la pression financière sur les ménages.