Absolument indispensable à quiconque disposant d’un véhicule ou d’un bien immobilier, leurs assurances réciproques représentent une véritable dépense. En tout cas à supposer que vous n’ayez aucun malus concernant votre contrat sur voiture. Parmi la flopée de changements au 1ᵉʳ juillet, il va y avoir une hausse de ces assurances. En effet, elles contribuent à financer le fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI). Ce fond créé en 1986 porte dans son nom son utilité. Toutefois, avec l’augmentation des actes et des risques terroristes, le montant alloué n’a fait qu’augmenter. À sa création, la taxe attentat comprise dans ces assurances était de 3,30 euros. Contre 5,90 euros aujourd’hui. Au 1ᵉʳ juillet, ce coût montera à 6,50 euros. Cette mesure devrait collecter plus de 60 millions d’euros par an. Ceci dit, cela reste bien insuffisant, on vous explique.
La hausse de la taxe attentat des assurances pour couvrir le déficit du FGTI ?
Cette hausse aurait pu signifier une bonne nouvelle pour les victimes… En revanche, la réalité demeure tout autre. À travers ces assurances, le fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI) s’occupe aussi d’autres sujets. En effet, son champ d’action recoupe aussi les victimes d’homicides, de viols et d’agressions sexuels. De plus, depuis la fin d’année dernière, ce même fond gère aussi les victimes de violences conjugales, et les violences sur mineurs. Autant dire que cela fait beaucoup de champ d’action et pas assez d’argent. Avec un déficit de 5,6 milliards d’euros en 2022, le fonds prend l’eau. L’objectif avec l’augmentation des assurances est de renflouer les caisses.