Véritable icône de la chanson française, Mireille Mathieu traverse les époques sans perdre de son éclat. La chanteuse a vu le jour le 22 juillet 1946 à Avignon. En outre, elle connaît une carrière internationale grâce à des tubes comme Mon credo ou La dernière valse. Pourtant, malgré une aura plus que reconnue, Mireille Mathieu n’a pas été appelée par Thomas Jolly pour la cérémonie d’ouverture. Une cérémonie qui n’a pas manqué de faire couler beaucoup d’encre. Effectivement, Aya Nakamura y était attendue au tournant. Mais, sa prestation avec la Garde Républicaine a glacé ses détracteurs.
À l’inverse, le retour de Céline Dion a totalement médusé les fans. D’autant plus que la mise en scène sur la tour Eiffel a apporté ce qu’il fallait de puissance à sa performance. En revanche, un moment a particulièrement buzzé… Un passage dans lequel se mélangeait défilé de mode et spectacle drag queen. C’est à ce propos que Mireille Mathieu est sortie du silence.
Mireille Mathieu brise le silence
C’est lors d’un interview pour Nice Matin que la légendaire chanteuse s’est livrée sur les Jeux Olympiques et notamment sur son absence remarquée :
« Ce n’est pas un problème, ces Jeux nous font rêver. Je suis accro devant ma télévision ! »
Une réaction tout en élégance pour celle qui n’a finalement plus rien à prouver. Comme une majorité de Français et pas que, Mireille Mathieu a pu assister à la performance de pléthore d’artistes. Cela dit, l’apparition de Philippe Katerine au milieu de ce qui devait être une réinterprétation du Festin des dieux a crispé l’opinion. En effet, les médias internationaux et d’autres y ont d’abord vu la Cène. Un tableau de Leonard De Vinci, d’inspiration biblique. Partant de ce postulat, la présence du chanteur quasi nu et de drag queen en arrière-plan ont froissé l’opinion. Face au bad buzz, Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie, a dû s’en justifier et expliquer la vraie inspiration. Néanmoins, pour Mireille Mathieu, la pilule blasphématoire semble ne pas passer :
« Une seule chose m’a gênée, voire dérangée, c’est cette évocation de la Cène… Je ne crois pas à l’allusion à la mythologie gréco-romaine. Sinon c’était somptueux. » a-t-elle déclaré