La Poste reste un acteur majeur de l’économie française. Effectivement, elle est le principal opérateur postal en France. Ainsi, cette dernière offre des services de courrier, de colis et d’express. C’est également un groupe diversifié avec des activités bancaires, d’assurance et de services de proximité. La Poste a un réseau de près de 17 000 points de vente en France, accueillant 1,3 million de clients par jour. Autant dire que si les syndicats de l’entreprise décident de rentrer en grève, cela va grandement ennuyer. Cependant, les travailleurs ne peuvent plus fermer les yeux sur leurs conditions de travail. Ainsi, les syndicats de La poste expliquent subir une :
« dégradation des conditions de travail » et une « précarité galopante »
Une situation qui a poussé à une grève du service postal. On vous fait le point.
La Poste : Une entreprise sous pression
Les syndicats de La Poste sont formels. Ils dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail. Ainsi, ils expliquent :
« Alors que l’entreprise détenue à 100% par la puissance publique voit son chiffre d’affaires et sa marge d’exploitation progresser, le personnel de La Poste subit réorganisations, transferts et pressions en tous genres »
Ce qui se trouve à l’opposition du service public par essence. D’ailleurs, à cause de ces actions, les employés de La Poste auraient vu une baisse de leur confort de travail :
« de travailler sur tous les bureaux du secteur, sur une distance de maxi 20 kilomètres ou jusqu’à 30 minutes autour du lieu habituel de travail sans aucune compensation financière hormis les indemnités kilométriques »
Dans le but de réaliser des économies, de plus en plus d’emplois précaires seraient recrutés. De facto, cela crée une concurrence avec des employés en CDI qui fatalement coutent plus cher. En outre, les syndicats sont en colère face aux directives du gouvernement :
« La Poste appartient à la population, pas à des fonds de pension ! «
Cet appel à la grève vient de l’intersyndicale SUD-CGT-FO-CFTC et SUD-PTT. D’ailleurs, elle fait écho à la situation des enseignants dans le 93. En effet, plusieurs communes ont attaqué l’Etat pour manque de moyen dans le département.