C’est une affaire qui a fait grand bruit dans le petit monde de la boxe. En effet, la sportive algérienne Imane Khelif avait fait l’objet de plusieurs allégations. Dont d’être transgenre ou d’être un homme. Ces rumeurs infondées font bien évidemment preuve de transphobie. Sans compter que ce soit totalement faux. Effectivement, Imane Khelif ferait partie de ces femmes ayant un taux de testostérone plus élevé que la moyenne. Cette particularité s’appelle l’hyperandrogénie. En revanche, cela n’a pas empêché des personnalités à l’instar de JK Rowling et Elon Musk d’avoir des propos déplacés à propos de la boxeuse, suite à ses nombreuses victoires. Une situation à laquelle bon nombre de ses concurrentes ont pris part. Par ailleurs, l’une d’entre elle a décidé de porter plainte pour cyberharcèlement. En effet, internet aurait décidé de lui rendre la monnaie de sa pièce. On vous explique.
Imane Khelif : au cœur de toutes les affaires
Une boxeuse marocaine du nom de Oumayma Belahbib aurait déposé une plainte d’après le journal Le Parisien. Les causes ? Cyberharcèlement, insultes, menaces de mort et diffamation. Certains internautes ayant décidé qu’elle serait à l’origine du mouvement contre Imane Khelif. En effet, il faut savoir que la finaliste n’a pas pu participer au tournoi mondial de boxe en 2023. Suite à des tests de féminité non validés par la fédération internationale (IBA). Tests qui se trouvent encore aujourd’hui au cœur d’un certain flou quant à leur déroulé. D’après la fédération, Imane Khelif ne rentrait pas dans les standards à cause de « taux élevés de testostérone ». C’est précisément ici que ses détracteurs ont attaqué pour tenter de la discréditer lors des JO. Du côté de Oumayma Belahbib, elle a indiqué auprès du Parisien :
« On me reproche d’être à l’origine du complot contre Imane, car je serai sa concurrente, car je suis marocaine et car je suis membre de l’IBA »
Quoi qu’il en soit, combattre le harcèlement par du harcèlement n’a jamais été une bonne idée.