Les Jeux Olympiques de Paris sont désormais terminés. Après des jours de compétitions, certains noms ont plus que fait la une des journaux. De ce fait, vous n’avez pas pu passer à côté du phénomène Imane Khelif. La boxeuse algérienne a su se tailler une place au soleil lors de ces Jeux olympiques de Paris. Malheureusement, son talent n’a pas été à l’origine de cette mise en lumière. La polémique trouve son origine dans l’abandon de la boxeuse italienne Angela Carini en 8ᵉ de finale et surtout à la réaction du public après celui-ci. La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a alors déclaré :
« les athlètes qui ont des caractéristiques génétiques masculines ne devraient pas être admis aux compétitions féminines »
Effectivement, Imane Khelif se trouve atteinte d’hyperandrogénie, elle possède un taux de testostérone supérieure à la norme. C’est sur cette base que ses concurrentes et des personnalités ont lourdement taclé la sportive sur les réseaux. Parmi eux, on compte JK Rowling et Elon Musk. En revanche, Imane Khelif a décidé de continuer le combat sur un autre terrain. On vous fait le point.
Imane Khelif s’empare de la justice
Véritable battante, Imane Khelif est une femme déterminée. Un combat après l’autre, la médaillée olympique compte bien faire entendre ses droits. Dans un premier temps, sur le ring, elle a su s’imposer malgré la pression. Maintenant, c’est au tribunal que le prochain combat commence. En effet, l’avocat de la boxeuse a déposé une plainte pour cyberharcèlement auprès du pôle de lutte contre la haine en ligne du Parquet de Paris. D’ailleurs, maître Nabil Boubi a informé le magazine Variety que seraient nommés Elon Musk et JK Rowling dans cette déposition.
En outre, cette affaire fait suite à de nombreuses polémiques similaires. Par ailleurs, les femmes restent aujourd’hui soumises à plus de tests que les hommes en matière de sport. Notamment, via leur taux de testostérone. Même si celui-ci seul, ne peut pas déterminer le niveau de talent d’un individu. De surcroît, auprès de Mediapart Madeleine Pape et la responsable des droits humains du CIO, Magali Martowicz ont indiqué :
« C’est vrai que nous n’encourageons pas les tests sur la testostérone qui posent de nombreuses questions éthiques »