Le gaspillage alimentaire est un réel fléau dont les conséquences dépassent celles de nos budgets. Bien évidemment, jeter les produits qu’on a soi-même achetés revient à jeter son argent par les fenêtres. Cela dit, c’est aussi une quantité de ressource qui aura été produite inutilement. Et lorsqu’on pense ressources, on a du mal à se projeter, mais cela englobe nombre d’acteurs et surtout d’énergie. Cette même énergie à qui on impute la responsabilité du dérèglement climatique.
Dans une autre mesure, l’eau rentre en ligne de compte pour la production de denrées. Ce précieux liquide, qui fait monter les tensions entre particuliers et agriculteurs. Pour limiter ce problème, l’État a d’ores et déjà commencé à agir. Notamment via l’instauration de la DDM. Dans le secteur privé, l’entreprise Too Good To Go lutte aussi contre le gaspillage. De par sa position, celle-ci s’est penché sur le sujet. Et le constat est alarmant.
To Good Too Go : Sus au gaspillage
Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec son principe, voici comment fonctionne To Good Too Go. Les entreprises du secteur de l’alimentaire peuvent décider de collaborer avec elle, pour lutter contre le gaspillage. En effet, elles peuvent mettre en vente sur l’application Too Good To Go des paniers de produits équivalents à 15 euros. Côté client, ceux-ci leur reviendront à environ 5 euros. Toutefois, il faut savoir que lesdits produits n’auraient pas pu être vendus au vu de leur qualité en deçà des standards.
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En guise d’argument de vente, l’entreprise a décidé de mener l’enquête sur le gaspillage alimentaire. En outre, elle s’est basée sur des données d’Eurostat. Ainsi, le ministère de la Transition écologique a estimé d’après le rapport d’Eurostat que 1,7 million de tonnes de déchets comestibles avait été jeté en 2021 en France. C’est en partant de cette base que To Good Too Go a estimé que cela représenterait à l’échelle individuelle :
- 1,3 km2 de terres agricoles
- 390 litres d’eau
- un kilo d’équivalent CO2
Autant dire qu’il faut réfléchir à deux fois avant de jeter de la nourriture. Par ailleurs, la SDES a indiqué en avril 2024 :
« avec 129 kg/habitant de déchets alimentaires, la France se situe juste en dessous de la moyenne européenne de 131 kg/habitant »