Révélé ce jeudi, le projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2025 est connu de tous. Or, mardi dernier, le journal Les Echos faisait déjà des révélations sur ce texte. En effet, le média évoque la suppression de 500 postes (à temps plein) dans les 12 prochains mois, au sein de l’agence France Travail. Au total, cette coupe touchera 1 % des effectifs. Puisque pour l’heure, 54 500 agents exercent au sein de cette structure. Or, cette décision a de quoi étonner.
Car si France Travail reprend les missions de Pôle emploi, elle va également assurer un suivi pour les publics qui ne reçoivent pas d’allocations chômage. Comme les bénéficier du RSA, qui, pour certains, doivent désormais se plier à un suivi assez strict. Faut-il s’attendre à des changements pour toutes ces personnes accompagnées ? On fait le point !
France Travail : qui va trinquer ?
Lorsqu’on annonce aux Français qu’on va limiter le nombre d’agents dans le secteur public, ils ont souvent tendance à se réjouir. Raillant volontiers la fainéantise supposée des fonctionnaires. Or, ces travailleurs jouent fréquemment un rôle essentiel. Et chez France Travail, les agents ont une mission : aider les demandeurs d’emploi à se faire embaucher. Pour ceux qui ont un profil attractif, quelques conseils suffiront. Mais pour les publics dits éloignés de l’emploi, l’accès à un parcours d’insertion risque d’être plus compliqué, s’il y a moins de référents disponibles… Ces derniers doivent souvent insister à des ateliers ou suivre des formations.
À explorer Aurez-vous droit à une augmentation de salaire en 2025 ?
En effet, il n’y a pas que les chômeurs indemnisés qui dépendent de France Travail. À présent, sur les listes de l’agence, parmi les inscrits, on retrouve ceux qui perçoivent le RSA. Ainsi que leurs conjoints. À partir de là, ces allocataires doivent bénéficier d’un suivi. Parfois, c’est le conseil départemental qui se charge de l’accompagnement. Cela dit, France Travail peut aussi devenir l’organisme référent pour ces parcours vers l’emploi. Voilà pourquoi ces postes supprimés ont de quoi étonner. Rappelons que, d’après Les Echos, la direction de l’agence avait plutôt misé sur le recrutement de nouveaux agents.
« …un petit millier, le nombre de postes supplémentaires à temps plein nécessaires pour assurer la montée en charge de la réforme, telle que prévue par la loi. »
Affaire à suivre…