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Chaque année, l’UFC-Que Choisir analyse les fruits et légumes les plus consommés en France pour mesurer leur exposition aux pesticides. Le dernier rapport met en lumière une réalité préoccupante. Plusieurs aliments courants affichent des taux de contamination élevés.
Deux chiffres clés sont à retenir :
- Le taux de contamination global, qui indique la présence de tout pesticide.
- Le taux de contamination aux pesticides les plus dangereux, suspectés d’être cancérigènes ou perturbateurs endocriniens.
Alors, quels aliments sont les plus touchés ? Et comment réduire les risques ?
Pesticides : ces fruits et légumes d’hiver à éviter absolument selon l’UFC-Que Choisir
Les plus contaminés : le céleri branche et les agrumes
Certains fruits et légumes sont bien plus exposés que d’autres. En tête du classement, le céleri branche, avec 100 % de contamination et 97 % de résidus dangereux.
Parmi les légumes à risque, on retrouve aussi :
- Chou de Bruxelles : 95 % de contamination, dont 92 % de pesticides toxiques.
- Endive : 85 % de contamination, avec 72 % de substances classées à risque.
- Carotte et pomme de terre : souvent exposées, mais le lavage réduit la présence de résidus.
Les agrumes, malgré leur peau épaisse, figurent parmi les fruits les plus contaminés.
- Pamplemousse : 91 % de contamination, dont 89 % de pesticides dangereux.
- Oranges et clémentines : plus de 85 % de substances toxiques.
- Pommes (64 %) et poires (54 %) : plus vulnérables, car les pesticides pénètrent leur chair.
N’utilisez surtout pas ces pesticides dans votre jardin : vous risquez une lourde amende
Comment limiter l’ingestion de pesticides ?
Il existe plusieurs gestes simples pour réduire l’exposition aux pesticides :
- Privilégier le bio, qui limite l’usage des produits chimiques.
- Laver soigneusement les fruits et légumes avec une brosse.
- Éplucher la peau, notamment pour les pommes, poires et agrumes.
- Cuire les aliments, car la chaleur diminue certains résidus.
Ces précautions ne suppriment pas totalement les pesticides, mais elles réduisent les risques et permettent une consommation plus sûre. Pour ces substances comme pour d’autres produits nocifs, les risques grimpent en cas d’exposition répétée.