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La question des montants de retraite intrigue souvent, entre l’idée d’une pension minimum et celle d’un seuil indépassable. Pourtant, il n’existe pas réellement de « retraite minimum » ou « maximum ». Les montants dépendent de la durée de la carrière, des cotisations versées et du régime de rattachement. Si le régime de base impose des limites, les pensions complémentaires, comme celles de l’Agirc-Arrco, offrent davantage de flexibilité. Voici ce qu’il faut savoir sur le calcul des retraites et les changements attendus en 2025.
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Le plafond des retraites du régime base en 2025
Pour les retraites liquidées à partir du 1er janvier 2025, la pension brute du régime général est plafonnée à 1 962,50 euros par mois. Ce montant marque une légère hausse par rapport à 2024, où le plafond était fixé à 1 932 euros.
Cette limite ne concerne que la pension de base versée par l’Assurance retraite (Carsat, Cnav, etc.) et exclut les majorations éventuelles. Ceux qui ont perçu des revenus élevés peuvent compléter cette pension avec leur retraite complémentaire Agirc-Arrco, non plafonnée. Ce complément réduit ainsi l’écart entre le montant de leur pension et leur niveau de vie professionnel.
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Comment est calculé le montant maximum ?
Le plafond du régime de base repose sur une règle précise : la pension de base ne peut dépasser 50 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale, hors majorations. En 2025, ce plafond mensuel atteint 3 925 euros, après une augmentation de 1,6 % par rapport à 2024.
Cette revalorisation suit une hausse importante de 5,4 % observée l’année précédente. En appliquant ce calcul, la retraite maximale du régime général est donc fixée à 1 962,50 euros par mois pour les droits liquidés à partir de 2025.
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Les facteurs influençant les revalorisations dans le régime de base
L’évolution du plafond de la Sécurité sociale est directement liée à celle du salaire moyen par tête en France. Cet indicateur reflète les variations des revenus moyens, servant de base pour ajuster les montants des prestations sociales.
Les augmentations successives de 2024 et 2025 traduisent donc une amélioration globale des revenus. Elles influencent non seulement le plafond des retraites du régime de base, mais aussi d’autres prestations indexées sur cet indicateur, renforçant ainsi leur cohérence face au coût de la vie.