Fauteuil roulant : vers qui se tourner pour une prise en charge des frais ?

Avant la mise en place de la promesse sur la prise en charge des fauteuils roulant par la CPAM d'Emmanuel Macron, voici les différents organismes qui s'avèrent utile lors de cet investissement.

Ils sont parfois essentiels dans la vie des personnes en situation de handicap. Les fauteuils roulants restent encombrants. D’autant plus lorsqu’on sait qu’il existe encore des lieux inaccessibles pour ces derniers. À l’instar de presque l’ensemble du métro parisien. En plus de ces paramètres, cela représente un investissement. Cela dit, Emmanuel Macron a annoncé au printemps que les fauteuils roulants devraient être totalement pris en charge par l’Assurance Maladie et les complémentaires santé. Aujourd’hui, aucune nouvelle de cette mesure. Toutefois, leur prise en charge existe tout de même. Mais à un degré moins important. On vous fait le point sur les solutions possibles.

Fauteuil roulant : à qui s’adresser pour un remboursement ?

Dans un premier temps, il vous faut une prescription. En effet, le médecin chargé de votre dossier se chargera d’indiquer les caractéristiques nécessaires du fauteuil roulant. Manuel, électrique, verticalisateurs ou monte-charge, cela dépendra de votre situation. Par ailleurs, c’est lui aussi qui déterminera s’il vous faudra opter pour une location ou un achat. Dans le cadre d’un remplacement du fauteuil roulant, le médecin devra établir une nouvelle ordonnance. Concernant les organismes vers lesquels s’adresser, les voici :

  • La CPAM : Ordonnance et demande d’entente préalable obligatoires sont envoyées par le médecin. Son remboursement se trouve dans une fourchette de 395 et 960 euros pour un fauteuil manuel. Pour un fauteuil électrique, comptez entre 2.700 et 3.900 euros. En outre, elle dispose d’une de produit remboursable. Si les options de votre fauteuil n’y sont pas, elles vous seront facturées. Cela dit, en fonction, votre mutuelle pourra compléter le reste à charge.

 

  • La MDPH : La Maison départementale pour les personnes handicapées se trouve à l’origine de nombreuses aides. Ainsi, la PCH (la prestation de compensation du handicap) viendra en complément si vous devez investir dans un fauteuil. De surcroît, l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) peut se révéler utile dans le cas d’une personne de plus de 60 ans qui perdrait en mobilité. Pour conclure, certaines communes peuvent aussi donner de sérieux coup de pouce en la matière.

Sources : caf.fr



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