Source de vie et de conflits, l’eau se trouve actuellement au cœur de toutes les préoccupations. En effet, vous n’avez pas pu passer à côté du scandale sanitaire sur les forages Nestlé. Ces derniers, largement contaminés par des bactéries E.coli, nous rappelle à quel point l’eau demeure une ressource fragile et essentielle. Même son de cloche avec les Jeux Olympiques approchants et la Seine soi-disant baignable. Sans vouloir jouer les mauvaises langues, cette dernière ne le serait toujours pas alors que les Jeux Olympiques approchent à grands pas. De par sa nature, elle est très sensible à toute forme de contaminations. En effet, celle-ci a la capacité de stocker et disséminer ses biens faits et ses éléments polluants partout. De ce fait, l’eau contaminée par les pesticides devient impropre à la consommation. Alors qu’omniprésent dans l’agriculture. En effet, en 2023, le journal Le Monde indiquait que 1/3 de l’eau en France était contaminé par :
« des concentrations élevées d’un produit de dégradation (ou « métabolite ») du chlorothalonil – un pesticide commercialisé par Syngenta, utilisé depuis 1970 et interdit en Europe en 2019. »
La rendant de ce fait non consommable. Cela dit, il existe encore des zones dans lesquelles elle demeure préservée. On vous dit tout.
Où l’eau est-elle la meilleure ?
Selon le magazine Ça m’intéresse, la meilleure eau se situe à Marseille. À la surprise générale, et malgré son insécurité galopante, la cité phocéenne peut se targuer d’avoir la meilleure eau de France. En effet, celle-ci se fournit directement via un canal sur la Durance qui est :
« une eau prenant sa source à Montgenèvre dans les Hautes-Alpes. »
Ce canal construit au début du XIXᵉ se trouve totalement épargné par les pollutions extérieures. De plus, elle n’a pas toutes les contraintes de l’eau puisée dans les nappes phréatiques. En effet, ces dernières n’ont pas toutes la capacité de se recharger à un niveau suffisant. En outre, ces oasis souterraines ont tendance à stocker les polluants beaucoup plus facilement.