Démarchage téléphonique : pourquoi ces numéros vous appellent puis raccrochent immédiatement ?

Pour contacter de potentiels clients, beaucoup d'entreprises passent encore par le démarchage téléphonique. Mais que faut-il comprendre quand on tente de vous joindre pour vous raccrocher au nez ? Gare à vous, il peut s'agir d'une arnaque...

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Si vous lisez, vous savez que les escrocs ont différentes méthodes pour s’en prendre à vous. Certains tentent de vous duper avec un mail (phishing) ou un texto (smishing) qui renvoie vers une page frauduleuse. Mais beaucoup utilisent encore le démarchage téléphonique, pour trouver de nouvelles victimes. Avec une technique redoutable : le wangiri. Ce terme issu du japonais veut littéralement dire « sonner et raccrocher ». Là encore, il s’agit pour les arnaqueurs de jouer avec vos nerfs.

En effet, quand on remarque un appel manqué, on a souvent tendance à vouloir en savoir plus. Or, pour obtenir des réponses, on peut avoir le réflexe de rappeler. Malheureusement, cela peut avoir des conséquences funestes. En particulier s’il ne s’agit de démarchage téléphonique (légal) mais d’un piège tendu par des malfaiteurs. Pour vous éviter une triste mésaventure, voici tout ce que vous devez savoir…

La curiosité est un vilain défaut

Votre envie de savoir ce qu’on veut, ou encore qui a tenté de vous appeler, est tout à fait naturelle. Cela dit, c’est cette tendance qui permet aux arnaqueurs de faire des dégâts. Avec le wangiri, ils attisent votre curiosité en faisant sonner votre mobile. Et en raccrochant avant de vous expliquer quoi que ce soit, ils vous intriguent encore plus. Résultat ? Dans le feu de l’action, vous rappelez le numéro. Pensant qu’il s’agit d’un appel de démarchage téléphonique. Ou encore d’un ami qui tente de vous parler.

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Mais en réalité, il s’agit d’un numéro surtaxé. Ce qui vient appliquer un surcoût sur la prochaine facture de votre abonnement mobile. Et pendant ce temps-là, les arnaqueurs s’en mettent plein les poches. Cette technique s’avère très rentable pour eux. En effet, ils peuvent appeler des dizaines de numéros en même temps. Plus il y a d’appels, et plus il y a de potentielles victimes. Généralement, ils mettent en place ce faux démarchage téléphonique avec des numéros basés en Afrique. Résultat ? Engager des poursuites est très difficile.

Malgré tout, les opérateurs téléphoniques essaient d’endiguer ce fléau. En bloquant leurs coordonnées. Dans quelques semaines, Orange, Bouygues, SFR et les autres lanceront même un nouvel outil commun, pour protéger leurs abonnés.

Démarchage téléphonique, arnaques : comment avoir la paix ?

On aimerait vous promettre une solution efficace à 100 %. Or, pour l’heure, elle n’existe pas. Et pour cause : les arnaqueurs ont souvent une longueur d’avance sur la loi. À l’affût de la moindre technologie qui pourrait leur permettre de duper les autres pour s’enrichir. Quant au démarchage téléphonique mené par des entreprises honnêtes, il obéit aujourd’hui à des règles strictes. Ces professionnels ne peuvent pas vous contacter n’importe quand.

Pour ne plus se faire embêter, il y a pourtant plusieurs méthodes, qui, additionnées les unes aux autres, peuvent vous protéger.

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  • Évitez de rappeler les numéros inconnus.
  • Restez sur vos gardes, quand vous recevez un appel non sollicité
  • Ne donnez pas vos informations personnelles et bancaires lors d’un coup de fil.
  • Inscrivez-vous sur Bloctel.
  • Installez une appli capable de filtrer les appels indésirables sur votre mobile. Comme Whoscall – ID&Blocage ou Orange Téléphone.

Enfin, sachez que les appels qui sonnent avant de raccrocher dans la foulée ne proviennent pas tous d’escrocs. Il peut aussi s’agir de salariés de sociétés de télémarketing, parfaitement en règle, qui lancent des appels via la numérotation automatique. Quoi qu’il en soit, il n’est pas crucial de rappeler, si vous avez autre chose à faire. Beaucoup de gens commencent à saturer face au démarchage téléphonique. Ainsi, l’Arcep a mené une étude, démontrant que 65 % des Français ne décrochent plus quand on les appelle. Par crainte de tomber sur un argumentaire commercial.



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