Droit durement arraché durant l’entre deux guerres, les congés payés sont une source de réconfort. L’occasion de se changer les idées, de partir en vacances. Ou de renouer avec une vie sociale parfois compliquée avec des horaires décalés. D’un point de vue plus concret, il s’agit d’un droit quel que soit le type de contrat de travail. Ainsi, CDI, CDD ou intérim, chaque salarié cumule 2,5 jours par mois de congés payés. D’ailleurs, vous pouvez faire le point sur votre situation sur votre fiche de paye. Avec l’accord de votre employeur, vous pouvez en disposer quand bon vous semble dans l’année, du 30 mai au 30 mai. Cela dit, auparavant, les arrêts de travail mettaient aussi un coup d’arrêt à cette cotisation. Ce qui n’est désormais plus le cas. On vous fait le point.
Congés payés : quelle est la nouvelle réglementation ?
La nouvelle prérogative qu’un salarié en arrêt de travail cumule 2 jours par mois dans une limite de 24 jours par an. Cela reste moins que les 5 semaines habituelles. Mais toujours plus que les 0 jour cotisés avant ce changement. Par ailleurs, cette situation est rétroactive à partir du 1ᵉʳ décembre 2009 et ce même si vous avez déjà quitté ladite entreprise. Autrement dit, vous pouvez contacter vos anciens employeurs et leur demander une rétribution pour vos congés payés non utilisés. Toutefois, le site mercipourl’info ainsi que l’avocat Michaël Amado préconise :
« avant de saisir le conseil de prud’hommes, recherchez un accord avec votre employeur ou ex-employeur, en sollicitant le service RH »
Faut-il vouloir se relancer dans une procédure… Mais, c’est un vrai manque à gagner dans certaines situations.