Les denrées et autres aliments sont soumis à des règles strictes de conservation. Même avec des prérogatives particulières, les rappels produits nous rappellent en permanence à quel point cet équilibre reste fragile. Une règle d’hygiène non respectée peut conduire à des contaminations. Et ensuite nous conduire à des hécatombes, à l’instar des décès survenus avec le scandale Buitoni. Ainsi, il convient de vérifier régulièrement le site rappel conso.
Dans cette veine, les DLC et DDM indiqués sur les produits sont des signalétiques à prendre en considération. Dans le cas de la DDM, il s’agit d’un marqueur temporel à partir duquel le produit perd en qualité nutritive. Autrement dit, il y aura moins de vitamines ou la couleur risque de changer légèrement. Sans pour autant qu’il ait de dangers pour le consommateur. En revanche, pour les DLC, il s’agit d’une date limite à ne pas dépasser. En outre, il existe plusieurs catégories d’aliments particulièrement sensibles. On vous dit tout.
Sur quels types d’aliments faut-il être le plus rigoureux ?
Dans un premier temps, quels que soient les aliments, n’hésitez pas à le sentir. À la moindre intuition, ou si l’odeur vous paraît suspecte, ne le mangez pas. Dans une première catégorie, les viandes crues sont un formidable vecteur de bactéries. Ainsi, les viandes rouges sont à proscrire dès que la DLC l’indique. D’ailleurs, le docteur Chicheportiche-Ayache, médecin nutritionniste, indique :
« La surface de la viande avec l’air est augmentée, ce qui augmente ainsi le risque de développement de bactéries comme la salmonelle, la listeria ou les staphylocoques… »
De même, la charcuterie ou les poissons frais entrent dans cette catégorie d’aliments. Si vous optez pour des produits à la découpe, mangez-les le jour même, pour éviter tous risques de mauvaise conservation. Les plats préparés au frais demeurent un remarquable terreau à bactéries une fois la DLC dépassée. La docteure explique :
« Notamment tous ceux avec des sauces et des crèmes, soit la quasi-majorité des plats cuisinés, qu’il faut consommer tout de suite. Les autres peuvent être mangés grand maximum deux jours après la date limite indiquée sur l’emballage. »
En parlant de crèmes, le fromage possède aussi ses spécificités. La nutritionniste fait la distinction :
« Tout dépend du mode de préparation. Par exemple, un fromage au lait cru, c’est-à-dire non pasteurisé, est à proscrire totalement s’il est périmé. »