Automobilistes : ce qui va changer dès janvier 2025 pour plus de 500 000 voitures

Initialement prévue en juillet 2022, la métropole du Grand Paris compte bien assainir l'air des franciliens coûte que coûte. On vous explique comment.

Les voitures ont la vie dure. En effet, elle devient de plus en plus un objet de luxe, pourtant indispensable à beaucoup pour travailler. Ou encore se déplacer depuis un lieu isolé. Cela dit, les prix à la pompe restent exorbitants malgré une baisse déjà visible. Mais les arnaqueurs, eux, ne chôment pas et sont toujours prêts à venir pour dérober votre argent à cet endroit. En revanche, les assurances, elles, continuent de grimper et cela ne devrait pas s’arrêter. Du côté des particuliers, c’est la douche froide tant l’inflation se charge déjà de ravager nos portefeuilles. S’ajoute à tout ça, les divers changements de réglementation autour des pneus neiges en montagne ou encore pour les sièges auto. À cette salve de changements s’ajoute une mesure qui va fortement impacter les voitures autour de Paris. On vous explique.

Une limitation des voitures autour de Paris ?

Cela fait maintenant plusieurs années que la mairie de Paris fait la guerre aux voitures. Les différentes baisses de la vitesse de circulation sur le périphérique ont toujours fait hurler les automobilistes. Et ce n’est pas la dernière en date à 50km/h qui a été l’exception à la règle. Mais, cette fois-ci, la métropole du Grand Paris a décidé de mettre les bouchées doubles. Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, les voitures Crit’Air 3 ou plus n’auront la possibilité de circuler dans l’enceinte de l’autoroute A86. Une mesure destinée à améliorer la qualité de l’air des franciliens, mais qui exclut près de 560 000 véhicules.

De toute manière, la chasse aux automobiles thermiques ne fait que commencer. Leur objectif d’ici à 2030 est d’électrifier l’ensemble du parc automobile roulant dans la métropole du Grand Paris. Une ambition démesurée quand on connaît l’état du marché de l’électrique. Plus chères, moins polyvalentes, les subventions de l’État peinent à convaincre les acheteurs. En Allemagne, la fin de cette aide à l’achat a d’ailleurs fait plonger le segment.



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