Cela fait maintenant plusieurs semaines qu’on ne peut plus se voiler la face. En effet, les politiques n’ont eu de cesse de nous expliquer que la France faisait face à un lourd déficit. La faute à qui ? Aux aides sociales ? De ce fait, les particuliers ont eu à craindre dans un premier temps un gel de barèmes sur les impôts. Ceci dit, cette rumeur a finalement été écartée. D’ailleurs, le Premier ministre Michel Barnier a indiqué qu’il se pencherait du côté des grandes entreprises et des plus fortunés pour un effort commun. Cependant, la plaie reste béante.
À l’heure actuelle, ce serait plus de 3000 Md d’euros qu’il faudrait trouver pour renflouer les caisses. Dans le même temps, l’État providence continue aujourd’hui de nous fournir de nombreuses aides sociales. Notamment dans les domaines des transports ou encore de la santé. Mais avez-vous une petite idée de ce qui est pris en charge ? On vous fait le point.
Aides sociales : Présentes dans tous les aspects de la vie quotidienne
Selon les informations de TF1, la France emprunterait 822 millions d’euros chaque jour pour continuer son modèle économique. Une situation qui le place de facto dans la situation qu’on connaît aujourd’hui. Toutefois, il semble évident que les français ne sont pas prêts à renoncer à ce système hautement avantageux. En effet, armé de sa carte vitale et d’une bonne mutuelle, il est presque sûr que vous n’aurez pas à payer pour une paire de lunettes. Ainsi, Guillaume Prevot, vendeur chez Lunettes pour tous indique :
« Si on a l’ordonnance, la carte vitale et la mutuelle, c’est parfait. La personne, ça lui coûte rien »
Virtuellement en tout cas… Du côté des aides sociales, à l’instar des APL, TF1 souligne qu’il s’agirait d’une enveloppe de 13 Md d’euros pour l’année 2023. Mais pour les foyers c’est une vraie aubaine, comme le souligne ce témoignage sur TF1 :
« Effectivement, c’est quand même 200 euros de moins à sortir de notre poche. Je pense qui sinon ce serait compliqué pour le reste du mois. Ça fait un caddie quand même. Ça nous a aussi permis de changer le frigo qui nous a lâché »
Dans une autre mesure, les billets de trains profitent également de cet État providence. Fatma Rahil, directrice finances, juridique et contrats chez SNCF Voyageurs a déclaré à ce propos :
« Quand un voyageur achète un billet pour un trajet en TER, il paye à peu près 25% du coût réel du billet. Donc concrètement pour un service qui coûterait 10 euros globalement, le voyageur paiera 2,50 euros. Le reste est financé par la région »
Financé par la région oui, mais en amont par les nombreux impôts et taxes que nous payons au quotidien.
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