Malgré les nombreuses critiques à l’égard de la France, on a la chance de vivre dans un pays qui aide ses habitants. À l’image de l’AAH (L’allocation aux adultes handicapés) qui permet aux plus nécessiteux d’avoir un minimum de revenus. Bien sûr, tous les handicaps ne se trouvent pas logés à la même enseigne. En revanche, ce statut de travailleur handicapé permet d’avoir accès à certains types de postes. À ce propos, le site du service publique indique :
« Tout employeur de 20 salariés et plus doit employer des travailleurs handicapés, mutilés de guerre et assimilés à temps plein ou à temps partiel, dans une proportion de 6 % de l’effectif total »
Bien entendu, cela peut se cumuler avec la fameuse AAH. Tout est une affaire de ressources et de plafonds, à l’image de la déclaration sur le revenu. On vous explique.
Tout savoir sur l’AAH
Pour bénéficier de l’AAH, il faut avoir moins de 12 193 euros de ressources annuelles en étant en couple ou seul, sans enfants à charge. Aussi, avec un enfant, ce montant passe à 18 289 euros. Par ailleurs, le montant maximal de l’AAH s’élève à 1 016,05 euros par mois en 2024. Ceci dit, dans la réalité, beaucoup choisissent d’exercer une activité professionnelle. En effet, il existe des avantages non négligeables à être salarié. À l’instar de primes ou encore d’une mutuelle d’entreprise. Ou simplement pour l’hygiène mentale, de se sentir utile. De surcroît, il est possible de cumuler l’AAH et l’emploi. Pour ce faire, il vous suffit d’avertir votre Caf. Ainsi, vous éviterez un trop perçu, qu’il vous faudra à la fin rembourser. Bon à savoir, mais, les 6 premiers mois d’activité, vous n’aurez pas de baisse de votre pension.